LHumaniste est un homme pacifiste qui « croit en l’homme », et lui dĂ©livre des conseils pour mieux vivre. L’autobiographie : MĂȘme si les Essais ne sont pas autobiographiques en tant que tels, ils en portent la trace dans le texte oĂč le « moi » est au centre de la question, en tant qu’objet de la connaissance. LĂ  elle retrouve l'homme croisĂ© Ă  Lyme Regis ; c'est bien Mr Elliot, l'hĂ©ritier dĂ©signĂ© du domaine de Kellynch, sur lequel son pĂšre et sa sƓur ne tarissent pas d'Ă©loges. Anne elle-mĂȘme dĂ©couvre en lui, plus encore qu'elle ne l'espĂ©rait, un homme d'excellentes maniĂšres et d'une compagnie trĂšs agrĂ©able (chapitre III). Elle lui dĂ©couvre les mĂȘmes rĂ©serves qu'elle entretient Ă  RĂ©sumĂ©du document Primo Levi compose Si c'est un homme en 1947, dont l'un des objectifs est de faire rĂ©agir la sociĂ©tĂ© non-concentrationnaire de l'Ă©poque, qui se faisait sourde aux tĂ©moignages des rescapĂ©s. Ce passage se situe au milieu du chapitre 7, qui s'intitule «Une bonne journĂ©e». RĂ©sumĂ© Nous Ă©tudions ici le chapitre 5 de l'Ɠuvre « Frankenstein », de Mary Shelley. Dans le chapitre prĂ©cĂ©dent, Frankenstein a dĂ©couvert comment animĂ© la matiĂšre morte. Dans ce chapitre, nous assistons au rĂ©sultat de sa crĂ©ation. Dans les chapitres prĂ©cĂ©dents, le monstre est mentionnĂ© tel que Frankenstein l'imagine : aussi complexe et magnifique que l'homme, mais de SiC Est Un Homme Resume Chapitre Par Chapitre Page 6 sur 50 - Environ 500 essais Statistique ( 2 ) RĂ©sumĂ© du chapitre : C’est Lennie (le grand) et George (le petit), qui ont Ă©tĂ© dans l’obligation de s’enfuir de leur village aprĂšsune malheureuse histoire : Lennie a voulu toucher la robe d’une femme comme si c’était une souris et la femme s’est mise Ă  crier, s’est Vay Tiền TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. RĂ©sumĂ© du livre “Les vertus de l’échec” de Charles PĂ©pin L’échec n’a pas bonne presse, et pourtant, s’il n’était pas justement l’unique moyen d’apprendre, de comprendre, de dĂ©couvrir, d’oser
 bref de rĂ©ussir ; Les vertus de l’échec, en dĂ©taillant chacun des aspects positifs de l’échec, et riche d’exemples divers, en fait sa cĂ©lĂ©bration, on referme l’ouvrage en ayant changĂ© de vision ! Par Charles PĂ©pin, 2016, 192 pages Note Cette chronique est une chronique invitĂ©e rĂ©alisĂ©e par Eric Goyer de Vivre Sans Peur Chronique et rĂ©sumĂ© de “Les vertus de l’échec” de Charles PĂ©pin Introduction Charles PĂ©pin nous invite dans Les vertus de l’échec Ă  considĂ©rer l’échec sous une forme inhabituelle. Au-travers de tĂ©moignages de personnages dont on connaĂźt les succĂšs, de l’analyse d’autres cultures face Ă  l’échec, de concepts philosophiques, de citations, etc. il nous emmĂšne peu Ă  peu vers une redĂ©couverte de la conception de l’échec, thĂšme pourtant si peu vendeur dans nos sociĂ©tĂ©s occidentales actuelles qui vantent la performance et le succĂšs. En prĂŽnant les vertus d’échouer, de rater, l’auteur nous livre au fur et Ă  mesure des chapitres, une nouvelle vision des nombreux bienfaits insoupçonnĂ©s d’échouer. ` Rater, ne serait-ce pas finalement 
 rĂ©ussir, mais, plus tard, mieux et diffĂ©remment ? Chapitre 1 – L’échec pour apprendre plus vite Un jeune Espagnol de 13 ans vient de perdre la œ finale d’un tournoi de tennis face Ă  un prodige français de l’époque, du mĂȘme Ăąge que lui, Richard Gasquet, considĂ©rĂ© Ă  l’époque et dans ce milieu comme le petit Mozart du tennis français ». Ce jeune Français surdouĂ© rĂ©ussit dĂ©jĂ  tout ce qu’il entreprend ; ainsi, la continuitĂ© de sa rĂ©ussite semble comme couler de source. Il y a, en effet, une sorte de logique Ă  continuer de rĂ©ussir ». Le jeune Espagnol, en revanche, a dĂ©jĂ  fait l’expĂ©rience de nombreux Ă©checs ; il y est donc habituĂ© mais continue d’aller de l’avant, de travailler ses faiblesses, de progresser. Ce match prĂ©cis, qui se solde par un cuisant Ă©chec, sera dĂ©fini par le jeune Espagnol comme le point de dĂ©part de sa rĂ©ussite future. Ce jeune Espagnol qui vient d’échouer, c’est Rafael Nadal. Et l’histoire nous montrera ensuite que le champion final est bel et bien Nadal. En conclusion, c’est donc celui qui a subi le plus de difficultĂ©s, de revers, d’échecs qui triomphe, et de loin. Par cet exemple frappant, l’auteur nous montre que, si on veut rĂ©ussir, il faudrait mĂȘme se dĂ©pĂȘcher d’échouer, plutĂŽt que de rechercher ou d’espĂ©rer un succĂšs immĂ©diat. Car ce sont prĂ©cisĂ©ment ces situations d’échec qui vont nous apprendre, nous donner des leçons et nous permettre de nous amĂ©liorer. Cela souligne l’importance, le pouvoir et la nĂ©cessitĂ© des Ă©checs qui vont nous amener, nous guider vers les rĂ©ussites attendues. L’échec ne revĂȘt donc plus cette connotation nĂ©gative mais au contraire, va nous servir de guide et nous permettre d’aller au-delĂ  de ce qu’on aurait vĂ©cu ou appris, en rĂ©ussissant du premier coup. En tant qu’enseignant, l’auteur a observĂ© que les Ă©lĂšves qui ont rĂ©ussi les Ă©preuves de test ne sont pas ceux qui ont finalement dĂ©crochĂ© une bonne note lors des concours d’entrĂ©e aux grandes Ă©coles. Mais ce sont ceux qui ont ratĂ© les examens d’entraĂźnement qui, non seulement se sont surpassĂ©s, mais ont Ă©galement dĂ©passĂ© leurs concurrents. Cet Ă©chec apparent » aux tests leur a permis de travailler Ă  nouveau, de se prĂ©parer encore, de se remettre en question. L’auteur souligne Ă©galement qu’en France, un Ă©chec est cachĂ©, tabou et en aucun cas, mis en avant. On ne ressent aucune fiertĂ© Ă  avoir ratĂ© ou Ă©chouĂ© mais plutĂŽt de la honte. En France, avoir Ă©chouĂ©, c’est ĂȘtre coupable ; alors qu’aux Etats-Unis, avoir Ă©chouĂ© c’est ĂȘtre audacieux. Ainsi, les AmĂ©ricains conseillent d’aller Ă  la rencontre de l’échec pour obtenir le succĂšs. Ils prĂŽnent le Fail Fast » Ă©chouer vite c’est l’action – et donc potentiellement l’échec – qui est encouragĂ©e ; l’échec est gage d’apprentissage. L’adage amĂ©ricain fail fast, learn fast » rate vite, apprends vite » exprime l’idĂ©e que si l’on fait vite l’expĂ©rience de l’échec, on va plus rapidement apprendre. Aux Etats-Unis, l’échec n’existe pas tant qu’on se relĂšve et qu’on teste autre chose. Selon les AmĂ©ricains, celui qui se relĂšve aprĂšs un Ă©chec est considĂ©rĂ© comme Ă©tant au mĂȘme niveau de succĂšs que ceux qui ont rĂ©ussi. Celui qui a ratĂ©, puis rĂ©ussi, est mĂȘme mieux considĂ©rĂ© aux Etats-Unis que celui qui a rĂ©ussi du premier coup. Les sportifs des pays scandinaves, Ă  l’instar des Etats-Unis, arborent fiĂšrement les Ă©checs de leurs dĂ©buts, tels des guerriers qui montrent leurs cicatrices. L’expĂ©rience de l’échec est donc l’expĂ©rience de la vie l’échec dessine le chemin qui va nous permettre d’aller vers le succĂšs. L’échec nous permet de nous heurter Ă  une rĂ©alitĂ© que l’on ne connaissait pas, qui cogne, frappe mais c’est prĂ©cisĂ©ment cette claque qui nous permet d’aller chercher des solutions, des ressources dont on n’avait pas idĂ©e, qui existaient dĂ©jĂ  mais qui attendaient d’ĂȘtre confrontĂ©es Ă  un Ă©chec, une difficultĂ©, une crise, pour pouvoir se rĂ©vĂ©ler. Chapitre 2 – L’erreur comme seul moyen de comprendre Gaston Bachelard la vĂ©ritĂ© n’est jamais qu’une erreur rectifiĂ©e » L’erreur est une notion souvent couplĂ©e avec le concept d’échec. Elle est ici prĂ©sentĂ©e comme Ă©tant la seule possibilitĂ© pour nous de comprendre et d’avancer. L’exemple est pris avec les scientifiques pour eux, il semble Ă©vident et admis que l’erreur fait partie inhĂ©rente de leurs recherches. Si les scientifiques s’arrĂȘtaient Ă  leurs observations, et en tiraient d’immĂ©diates conclusions, sans recherche contradictoire, alors aucune dĂ©couverte n’aurait vu le jour. L’erreur, et avec elle, l’échec, est donc l’étape nĂ©cessaire pour aller vers quelque chose qui fonctionne. Thomas Edison, inventeur multiple, a dĂ©posĂ© plus de 1 000 brevets dans sa vie. Il savait qu’il fallait d’abord Ă©chouer pour ensuite rĂ©ussir. Il se disait fascinĂ© par tout ce que les Ă©checs lui apprenaient. En France, la vertu de l’erreur est enseignĂ©e dans les laboratoires de recherche. Le contraste est cependant Ă©norme dans l’enseignement primaire français oĂč la vertu de l’échec semble ĂȘtre complĂštement ignorĂ©e. Quand on est Ă  l’école en France, un Ă©lĂšve qui rate un exercice est montrĂ© du doigt. Il a un mauvais rĂ©sultat » et ce mauvais rĂ©sultat est interprĂ©tĂ© comme une absence de travail ou de volontĂ©. Alors que selon le point de vue des chercheurs, cette erreur est une Ă©tape nĂ©cessaire vers la comprĂ©hension. Le peut mieux faire », culpabilisant et humiliant, si souvent donnĂ© dans nos Ă©coles, n’est jamais considĂ©rĂ© comme une Ă©tape nĂ©cessaire Ă  la comprĂ©hension. Comment accepter de tomber, de se relever et d’y retourner et de recommencer encore et encore si on n’accorde aucun crĂ©dit Ă  l’erreur et Ă  l’échec ? L’interprĂ©tation de l’adage bien connu l’erreur est humaine » est multiple selon les cultures. En France, on limite son contenu et on n’encourage pas spĂ©cialement cet autre proverbe, pourtant riche d’enseignement cent fois sur le mĂ©tier remettez votre ouvrage ». Il faudrait peut-ĂȘtre revoir notre interprĂ©tation de l’erreur pour arriver Ă  vĂ©ritablement intĂ©grer que celle-ci, avec l’échec, est une Ă©tape nĂ©cessaire Ă  l’apprentissage et Ă  la comprĂ©hension. Chapitre 3 – La crise comme fenĂȘtre qui s’ouvre Friedrich Hölderlin lĂ  oĂč croĂźt le pĂ©ril
 croĂźt aussi ce qui sauve ». Trop souvent, nous avons tendance Ă  voir l’échec comme une porte qui se ferme. Et si c’était aussi une fenĂȘtre qui s’ouvre ? Car c’est dans la difficultĂ© qu’on trouve aussi un Ă©tat qui va grandir et qui peut nous aider Ă  nous amener vers un nouvel Ă©tat. Chaque problĂšme peut ĂȘtre aussi considĂ©rĂ© comme une opportunitĂ© dĂ©guisĂ©e. L’échec serait donc la composante indispensable pour rĂ©ussir ou dĂ©couvrir autre chose. Crise » vient du verbe grec Krinein » qui signifie sĂ©parer. Dans la crise, deux Ă©lĂ©ments se sĂ©parent, crĂ©ant ainsi une ouverture, oĂč il sera possible de lire ou d’agir. C’est comme si une crise, une difficultĂ©, un Ă©chec ouvrait une faille ou une fissure qui va permettre Ă  un nouvel Ă©tat d’éclore. Les Grecs utilisent le terme Kairos » pour dĂ©signer le moment ou quelque chose de rĂ©el se rĂ©vĂšle Ă  nous et d’une maniĂšre inĂ©dite, qu’on n’attendait pas, qu’on n’avait pas anticipĂ©e. On peut traduire cette opportunitĂ© comme une occasion favorable » ou un moment opportun ». Si donc on considĂšre une pĂ©riode de crise comme un Kairos, alors la crise est considĂ©rĂ©e comme une pĂ©riode pourvoyeuse d’opportunitĂ©s, de nouvelles failles qui vont laisser apparaĂźtre de nouvelles occasions qu’on n’aurait pas pu voir sans cette crise. Sans Ă©chec, on reste dans notre petit confort qui fonctionne, empĂȘchant ainsi de voir de nouvelles opportunitĂ©s. C’est grĂące aux crises que l’on va se mettre en mode recherche de solutions ». On a donc ce choix entre subir l’évĂ©nement ou se mettre en quĂȘte de solutions via la dĂ©couverte, la rencontre, une autre comprĂ©hension. C’est la crise, l’échec, qui va ĂȘtre source d’enseignements. Aussi, les moments de vie qui rĂ©vĂšlent une crise sont des moments dont on se serait bien passĂ©, qu’on souhaite Ă©viter de prime abord. Mais ce sont ceux-lĂ  mĂȘme prĂ©cisĂ©ment qui donnent lieu Ă  des enseignements. Cela change donc complĂštement la donne et notre relation par rapport Ă  l’échec puisque l’échec est quelque chose que l’on cherche Ă  Ă©viter alors que c’est prĂ©cisĂ©ment un Ă©tat que l’on devrait aller chercher. L’auteur prend l’exemple de la dĂ©pression, maladie bien connue de nos sociĂ©tĂ©s actuelles. Il dĂ©finit la dĂ©pression comme une invitation particuliĂšrement douloureuse Ă  ouvrir une fenĂȘtre sur ce que nous ne voulons pas voir ». La dĂ©pression nous force Ă  regarder en face l’écart entre notre existence et ce que nous en attendons ». Dans nos cultures, malheureusement, on nous apprend Ă  voir l’échec comme un fait nĂ©gatif ; il est conseillĂ© d’éviter les Ă©checs, les erreurs, au maximum. On est donc privĂ© des seuls Ă©lĂ©ments sources d’apprentissage
 Pourrait-on ainsi changer nos habitudes et, face Ă  un Ă©chec ou une crise, craint ou avĂ©rĂ©, se dire qu’est-ce qui devient intĂ©ressant et qui commence maintenant ? Qu’est-ce qui est en train de naĂźtre de cette difficultĂ© ? ». Chapitre 4 – L’échec pour affirmer son caractĂšre Charles de Gaulle “La difficultĂ© attire l’homme de caractĂšre, car c’est en l’étreignant qu’il se rĂ©alise lui-mĂȘme.” Dans ce chapitre de Les vertus de l’échec, la talentueuse chanteuse Barbara raconte Ă©galement ses dĂ©buts si difficiles, faits de huĂ©es et de petits boulots, qui l’ont menĂ©e Ă  un tel talent ; elle rencontre le succĂšs environ 10 ans aprĂšs avoir acceptĂ© un premier boulot de plongeuse. Ce sont les meurtrissures de ces expĂ©riences de l’échec qui l’ont peu Ă  peu forgĂ©e. Les Ă©checs du GĂ©nĂ©ral de Gaulle sont Ă©galement si nombreux alors qu’on ne connaĂźt que de lui sa prestance et ses succĂšs. Il a traversĂ© l’entre-deux guerres avec un sentiment de fiasco chevillĂ© au corps. En effet, durant la PremiĂšre Guerre mondiale, il a connu Ă©chec sur Ă©chec, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et est privĂ© de combat » au moment oĂč il se sent prĂȘt Ă  combattre. Cette impossibilitĂ© lui fait ressentir un Ă©norme sentiment d’échec, de passer Ă  cĂŽtĂ© de ce qu’il avait Ă  faire. Ses 5 tentatives d’évasion ont toutes Ă©chouĂ©. Il dira Ă©galement qu’il a souvent eu le sentiment de vivre une vie en dessous de ses attentes. Son premier livre, paru en 1934, ne rencontre pas le succĂšs attendu. Son appel du 18 juin 1940 ne reçoit pas le succĂšs supposĂ©. Ce n’est que fin aoĂ»t 1944, Ă  la libĂ©ration de Paris, que Charles de Gaulle rĂ©ussit » et obtient, enfin, la gloire. Abraham Lincoln, prĂ©sident des Etats-Unis, a Ă©galement cumulĂ© les Ă©checs durant plus de 30 ans avant d’arriver au pouvoir. L’auteur prĂ©cise qu’il semblerait que les Ă©checs nous font prendre conscience de notre force de vie. Ce n’est donc pas le seul Ă©lan vital qui a Ă©tĂ© plus fort que l’adversitĂ© mais il s’est nourri des obstacles pour ĂȘtre dĂ©ployĂ©. Tout comme le lierre, qui continue de grimper sur les murs malgrĂ© les obstacles. Ses racines se dĂ©veloppent et trouvent des ressources au milieu mĂȘme des obstacles naturels. C’est Ă©galement ce qui le rend plus rĂ©sistant. Alors que notre Ă©poque veut nous Ă©viter d’avoir la moindre difficultĂ©, les moins jeunes regardent les jeunes sans comprendre pourquoi ils n’essaient pas, ne tentent pas et n’osent pas. L’échec est le contraire de la rĂ©ussite mais c’est un contraire dont elle a besoin. La rĂ©ussite est donc toujours une succession d’échecs et de succĂšs mais elle n’est jamais un simple enchaĂźnement de succĂšs. Chapitre 5 – L’échec comme leçon d’humilitĂ© Steeve Job Le fait d’avoir Ă©tĂ© renvoyĂ© d’Apple a Ă©tĂ© la meilleure chose qui me soit arrivĂ©e » Le mot humilitĂ© » vient du latin humus » qui signifie la terre. Echouer c’est souvent, en effet, redescendre sur Terre. Comme si le fait d’avoir de l’humilitĂ© nous amĂšne Ă  redescendre de notre piĂ©destal et Ă  nous remettre en question. Selon l’auteur, les entraĂźneurs sportifs savent bien qu’il n’existe rien de pire pour un champion que d’ĂȘtre orgueilleux et avoir l’impression d’ĂȘtre intouchable car c’est cet Ă©tat qui va les conduire Ă  rater un match par exemple. Le doute, au contraire, les pousse Ă  se dĂ©passer et Ă  activer leur talent. C’est d’arrĂȘter de se croire supĂ©rieur, pour un athlĂšte, qui va lui faire atteindre la supĂ©rioritĂ©. Les artistes et Ă©crivains font Ă©galement rĂ©guliĂšrement cette expĂ©rience le public n’entend parler que des succĂšs mais souvent il existe de nombreux autres Ă©crits et contenus divers qui n’ont pas reçu le succĂšs escomptĂ©, voire le moindre Ă©cho. C’est toujours cet Ă©chec qui marque le point de dĂ©part d’une nouvelle direction qui, elle, mĂšnera au succĂšs. L’échec est considĂ©rĂ© comme la graine qui va permettre d’insuffler ce qu’il faut pour qu’on puisse aller plus loin. Steeve Job parle de son renvoi d’Apple comme suit. Il dit que cet Ă©chec l’a libĂ©rĂ© de son orgueil, de son arrogance et l’a rendu Ă  nouveau crĂ©atif. La crĂ©ativitĂ© se nourrit donc de l’humilitĂ©. On observe que les savants sont des humains particuliĂšrement humbles en effet, ils Ă©chouent sans cesse. L’échec nous rend plus humble, l’humilitĂ© nous rend plus sage. Et c’est cette sagesse qui va nous permettre de gagner au final. Peu importe le nombre d’échecs car ils vont Ă  chaque fois ĂȘtre source d’enseignement. Si on ressent de l’humilitĂ© au moment oĂč on Ă©choue, on va pouvoir apprendre de cet Ă©chec. Et ainsi s’ouvrir Ă  une nouvelle leçon qui va arriver derriĂšre et nous mettre sur la route du succĂšs. Chapitre 6 – L’échec comme expĂ©rience du rĂ©el EpictĂšte Ce qui dĂ©pend de toi, c’est d’accepter, ou non, ce qui ne dĂ©pend pas de toi » La sagesse stoĂŻcienne prĂ©conise de distinguer ce que je peux changer de ce que je ne peux pas changer. Cette distinction Ă©tant faite, on pourra ensuite se concentrer uniquement sur ce qui est en notre pouvoir de changer. Cette pensĂ©e stoĂŻcienne, qui est aussi une sagesse d’action, nous prĂ©cise bien qu’il est vain de tenter de changer quelque chose sur laquelle on n’a aucun pouvoir, ce qui ne dĂ©pend pas de nous. Combien de fois, en effet, on lutte contre des choses qui ne dĂ©pendent pas de nous ? Combien de fois remettons-nous notre bonheur ou notre bien-ĂȘtre dans les mains de situations ou de personnes qui ne dĂ©pendent pas de nous ? On s’épuise alors Ă  tenter de changer ce qui ne peut pas l’ĂȘtre, alors que cette Ă©nergie pourrait ĂȘtre utilisĂ©e Ă  une situation sur laquelle on peut agir, intervenir. Marc AurĂšle, citĂ© par l’auteur, conseille de partir de cette distinction ce que je peux changer, de ce que je ne peux pas changer avant toute action identifier ce qui ne dĂ©pend pas de soi et ne pas essayer de changer cela. Il nous faut trouver la volontĂ© de changer ce que l’on peut changer, et la force de ne pas chercher Ă  changer ce que l’on ne peut pas changer. Le gain de temps et d’énergie serait incroyable si on pouvait agir de cette maniĂšre. Certaines personnes agissent dĂ©jĂ  ainsi elles expliquent avoir dĂ©cidĂ© d’agir de cette maniĂšre aprĂšs un Ă©chec, ou des Ă©checs successifs. Le contraire de cette sagesse, c’est le dĂ©ni du rĂ©el. Et ce dĂ©ni de l’échec est le meilleur moyen de n’en tirer aucun enseignement. Par exemple, l’auteur partage son expĂ©rience d’enseignant en expliquant que l’élĂšve qui refuse l’échec, en arguant que le professeur note n’importe comment ou en enfouissant sa copie au fond de son sac, ne pourra pas bĂ©nĂ©ficier de l’enseignement de cette non-rĂ©ussite ». Au lieu de considĂ©rer l’échec comme un mauvais moment qu’il nous faudrait oublier le plus vite possible, l’auteur nous enseigne dans les vertus de l’échec l’importance de nous arrĂȘter sur ce moment prĂ©cis, dans nos vies qu’il dĂ©crit comme trop hĂątives ». La sagesse stoĂŻcienne nous propose donc un arrĂȘt sur cet Ă©chec, afin de l’accepter et d’aller vers une nouvelle action. Chapitre 7 – L’échec comme chance de se rĂ©inventer Nietzsche Deviens qui tu es » Devenir qui l’on est » semble une injonction presque paradoxale
 mais elle a besoin de toute une vie et surtout d’oser sortir du confort de l’habitude ». L’auteur est surpris par ces lycĂ©ens qui sont tĂ©tanisĂ©s Ă  l’idĂ©e de s’engager sur une voie qui ne leur correspondra peut-ĂȘtre pas. Il prend l’exemple Charles Darwin biologiste qui a essuyĂ© deux Ă©checs en Ă©tudes de mĂ©decine pour initialement suivre les traces et la volontĂ© de son pĂšre, pour finalement trouver sa propre voie. J. K. Rowling auteur de Harry Potter est Ă©galement un exemple Ă  noter et Ă  garder en tĂȘte. QuittĂ©e par son mari et ayant perdu son emploi, elle se retrouve seule avec un enfant en bas Ăąge et sans emploi. Elle racontera bien des annĂ©es aprĂšs son succĂšs, que c’est en touchant le fond qu’elle a trouvĂ© sa vocation. Elle avait, lors de sa vie de salariĂ©e, bien tentĂ© de mettre en application cette envie d’écrire. Sa nouvelle situation de solitude et de manque d’agent, imposĂ©e, lui a offert la possibilitĂ© de changer son regard sur son Ă©chec et lui donna l’occasion de considĂ©rer diffĂ©remment sa vie. AprĂšs le succĂšs, elle comprit que l’apparente facilitĂ© de sa vie d’avant l’avait dĂ©tournĂ©e de ce pour quoi elle Ă©tait vĂ©ritablement faite. Mais, qui est apparu comme une rĂ©ussite qu’aprĂšs la rencontre de plusieurs Ă©checs. Rester dans notre petit confort » peut nous empĂȘcher de trouver ce qui peut nous faire briller. C’est uniquement quand on est d’accord pour Ă©ventuellement Ă©chouer, que la rencontre avec le succĂšs, c’est-Ă -dire, ce qui va nous rendre heureux risque d’arriver. Il faut donc oser quitter un premier stade de confort, pour essuyer des Ă©checs pour enfin arriver au succĂšs. Sartre tel rocher qui manifeste une rĂ©sistance profonde si je veux le dĂ©placer sera au contraire une aide prĂ©cieuse si je veux l’escalader pour contempler le paysage ». Double pouvoir de ce rocher, comme l’échec a Ă©galement un double pouvoir il est un tremplin pour arriver Ă  un autre stade plus Ă©panouissant. La Fail Conference » de San Francisco est l’occasion, depuis 2009, de prĂ©senter Ă  un public toujours plus nombreux, le pouvoir des Ă©checs rencontrĂ©s par des sportifs ou des entrepreneurs qui ont ensuite connu le succĂšs. Ils expliquent le pouvoir de l’échec, comment celui-ci les a nourris, les a fait se rĂ©inventer en Ă©tant aiguillĂ©s vers l’idĂ©e gagnante, vers une voie qui ne les avait mĂȘme pas effleurĂ©s au dĂ©but de leurs choix initiaux. Les nouveaux entrepreneurs utilisent l’échec comme une vertu, et ce contact Ă  l’échec leur donne cette capacitĂ© de se rĂ©inventer. L’échec est donc valorisĂ© comme ouverture du champ des possibles. Chapitre 8 – L’échec comme acte manquĂ© ou heureux accident Savez-vous que Le crĂ©ateur de la cĂ©lĂšbre marque Honda a Ă©tĂ© d’une mĂ©diocritĂ© affligeante lors de son entretien d’embauche Ă  un poste d’ingĂ©nieur chez Toyota ? Qu’il dĂ©cida alors de fabriquer des scooters
 Et la marque Honda est nĂ©e. Cet exemple illustre bien que cet Ă©chec » au premier regard est finalement Ă  considĂ©rer comme un heureux accident ». Il n’avait nulle conscience de cette envie en lui qui Ă©tait de fonder sa propre entreprise. Un acte qui est ratĂ© est en mĂȘme temps rĂ©ussi. RatĂ© du point de vue de l’intention consciente mais rĂ©ussi du point de vue du dĂ©sir inconscient ». Selon Freud l’acte manquĂ©, c’est l’inconscient qui rĂ©ussit Ă  s’exprimer ». Les lapsus sont des ratĂ©s langagiers qui nous permettent de rĂ©ussir Ă  formuler ce que nous Ă©chouons Ă  exprimer. Pas de surprise donc Ă  ce que nous nous surprenions Ă  vivre des rĂ©pĂ©titions qui ne nous conviennent pas car elles rĂ©vĂšlent l’expression rĂ©ussie de notre inconscient. Michel Tournier a Ă©chouĂ© plusieurs fois Ă  l’agrĂ©gation de philosophie mais est ensuite devenu l’un des plus grands romanciers du XXe siĂšcle. Il semble que le couple Echec / RĂ©ussite » se produise Ă  nouveau. Que sans Ă©chec prĂ©alable, point de rĂ©ussite. Les psychologues proposent aussi de ne pas considĂ©rer les Ă©checs » comme des accidents mais comme des manifestations de dĂ©sir cachĂ© ». De mĂȘme, doit-on considĂ©rer un problĂšme » comme tel ou comme une opportunitĂ© ? Il faut cependant changer son regard sur l’acte vĂ©cu et y poser un regard neuf, l’accepter comme une opportunitĂ©, une manifestation de changement. Le propre de l’inconscient est que nous ne voulons pas voir, pas savoir. Y a-t-il des succĂšs qui sont en fait des Ă©checs ? Question pertinente
 Chapitre 9 – pourquoi l’échec fait-il si mal ? Lao-Tseu L’échec est aux fondements de la rĂ©ussite » Ce chapitre nous montre bien Ă  quel point la culture dans laquelle on baigne Ă  toute son importance. Selon l’auteur, en Europe, la culture de l’erreur est trop peu dĂ©veloppĂ©e ; nous confondons l’échec de notre projet pour celui de notre personne ». Selon Freud, l’enfant doit ĂȘtre confrontĂ© Ă  plusieurs figures d’identification diffĂ©rentes pour oser l’audace. Il doit se confronter Ă  diffĂ©rents exemples. L’échec vient fissurer notre carapace sociale, selon l’auteur. La faillite d’un entrepreneur est toujours trĂšs mal vĂ©cue en France. L’auteur parle de la douleur de l’échec car celui-ci vient fissurer notre image sociale » qui agit comme une carapace ». Alors que c’est cette mĂȘme image sociale qui nous rĂ©duit et nous rend comme accrochĂ© Ă  une image paralysante. Elle nous fige dans un monde, un milieu, un systĂšme de pensĂ©e et de comportement. L’exemple est marquĂ© par les individus qui ont des hauts postes et qui sont finalement cloisonnĂ©s dans des schĂ©mas de pensĂ©e. Chapitre 10 – Oser, c’est oser l’échec RenĂ© Char Impose ta chance, serre ton bonheur et vas vers ton risque » Chaque rĂ©ussite dĂ©marre par une prise de risque et donc une possibilitĂ© d’échec. Elon Musk a fait le pari audacieux des voitures Ă©lectriques. Il ne s’agit pas d’un choix, selon l’auteur, mais d’une dĂ©cision. L’auteur distingue entre dĂ©cision et choix. Pour lui, la dĂ©cision est l’audace de la prise de risque ; alors qu’un choix est raisonnĂ©, expliquĂ©, voire aseptisĂ© et ne comporte aucune audace, donc pas de risque. La souffrance exprimĂ©e par les hauts cadres en entreprise qui suivent des process », en sont un exemple direct. Les process » sont pratiques pour l’entreprise, car chaque salariĂ© est ainsi remplaçable. Mais la crĂ©ativitĂ© n’a en aucun cas sa place dans le process ». Le problĂšme est que ces hauts cadres ne formulent jamais de crĂ©ativitĂ©, ni d’audace. Ils se retrouvent en dĂ©pression car ils se sentent inutiles. Toutes leurs aspirations sont Ă©touffĂ©es et refoulĂ©es. Chaque audacieux qui rĂ©ussit, et dont on connaĂźt souvent uniquement les rĂ©ussites, ont vĂ©cu Ă©normĂ©ment d’échecs. Richard Bronson, homme d’affaires britannique, en connaĂźt un rayon avec certes des rĂ©ussites phĂ©nomĂ©nales mais Ă©galement des Ă©checs cuisants. Sa carriĂšre relatĂ©e dans sa biographie dĂ©marre par un Ă©chec retentissant. Il semble prĂ©senter lui-mĂȘme ses Ă©checs comme des moments presque drĂŽles », ou en tout cas, pleins de vie. Richard Bronson les audacieux ne vivent pas longtemps, mais les autres ne vivent pas du tout ». Selon l’auteur, le vĂ©ritable Ă©chec serait de n’en avoir vĂ©cu aucun ». En effet, ne pas connaĂźtre l’échec c’est finalement l’assurance d’ĂȘtre restĂ© dans sa zone balisĂ©e, de ne jamais avoir rien tentĂ©. DĂšs que l’on prend le risque de tester, c’est qu’on commence Ă  innover, Ă  avoir de l’audace et qu’on se sent vivant et alerte. C’est de ces pĂ©riodes qu’on ressort le plus de plaisir. C’est en se confrontant Ă  la rĂ©alitĂ©, qu’on va avoir le recul nĂ©cessaire et donc la possibilitĂ© de peaufiner et d’amĂ©liorer pour atteindre le mieux. Il ne faut pas laisser tomber mais y retourner et ajuster Ă  chaque fois pour arriver au final Ă  quelque chose qu’on n’aurait jamais pensĂ© pouvoir crĂ©er, si on n’avait pas osĂ© ĂȘtre audacieux, y croire et oser rater, oser l’échec. Plus on va prendre de risque, plus on va ĂȘtre audacieux et plus on va obtenir de risque et plus on va obtenir de vie. Chapitre 11 – Comment apprendre Ă  oser ? Mark Twain DĂ©tournez-vous de ceux qui dĂ©couragent vos ambitions » Comment et Pourquoi oser ? Selon l’auteur, on ne naĂźt pas audacieux mais on le devient au fur et Ă  mesure des essais, des Ă©checs et des rĂ©ussites. Il faut toujours aller plus loin dans ses essais. Il s’agit d’une conquĂȘte », comme le prĂ©cise l’auteur. 3 conditions pour l’audace selon l’auteur avoir de l’expĂ©rience, accroĂźtre sa compĂ©tence, maĂźtriser sa zone de confort pour en sortir. » En effet, celui qui na que peu d’expĂ©rience ne peut pas se rĂ©fĂ©rer Ă  grand-chose et a tendance Ă  y revenir en permanence. Il ne possĂšde pas d’autre point de comparaison. Celui qui a une grande expĂ©rience ne peut pas non plus balayer l’ensemble de ses expĂ©riences et est donc plus Ă  mĂȘme de se laisser porter par son intuition ». Xavier Niel parle de son expĂ©rience et explique son passĂ© scolaire difficile. Pour lui, ce qui a Ă©tĂ© le dĂ©clic, le dĂ©clencheur, a Ă©tĂ© son premier ordinateur offert Ă  l’ñge de 15 ans pour NoĂ«l. Il s’est dĂ©couvert une compĂ©tence qui lui a permis de se sentir audacieux par la suite. L’auteur nous montre aussi que de nombreux artistes prennent exemple sur des pairs qui ont rĂ©ussi. Ainsi, Picasso se serait inspirĂ© de Velasquez ou CĂ©zanne, non pas dans leur style mais dans leur maniĂšre d’agir, dans leur audace. Brassens Ă©galement est inspirĂ© par Charles TrĂ©net, Barbara par Edith Piaf, Ă  l’époque. Se rendre compte que des choses ont Ă©tĂ© possibles par d’autres, rend audacieux. Lorsqu’on manque d’audace, on peut aussi s’inspirer des grands, de ceux qui ont osĂ© et rĂ©ussi car eux vous font comprendre que c’est aussi possible et rĂ©alisable pour vous-mĂȘme. Des proches qui croient sincĂšrement en nous reprĂ©sentent un puissant moteur qui va nous permettre d’avoir encore plus d’audace. L’auteur fustige l’époque actuelle qui met Ă  l’honneur des personnes sans talent, au travers des magazines people, cette espĂšce d’ode Ă  la mĂ©diocritĂ© qui risque, selon lui, d’étouffer notre propre audace et crĂ©ativitĂ© car nous n’avons plus personne Ă  admirer. Attention Ă©galement Ă  ne pas se laisser bloquer par trop de perfectionnisme, vĂ©ritable frein Ă  l’audace ! Ainsi, la sociĂ©tĂ© Google n’arrĂȘte pas de proposer des innovations qui ne trouvent pas toujours leur public. La politique de Google est d’essayer beaucoup, d’échouer beaucoup, pour rĂ©ussir. Les exemples de produits ou de services foisonnent et ne sont pas forcĂ©ment connus de tout le monde les Google glaces » interrompues en 2015, Google Wave », Google Answer », etc. Ces Ă©checs permettent aussi Ă  Google de rĂ©cupĂ©rer de nombreuses informations sur leur marchĂ©, leur audience, etc. Ainsi, la sociĂ©tĂ© avance par meilleure connaissance de son public. Plus on rate, plus on a de chance que ça marche ». Les 4 axes, selon l’auteur, pour oser, sont AccroĂźtre sa compĂ©tence ; Admirer l’audace des autres ; Ne pas ĂȘtre trop perfectionniste ; Se souvenir, que l’échec, sans audace, fait particuliĂšrement mal. Ajoutons que les lectures, les aventures rĂ©elles des personnes inspirantes sont puissantes. Il faut ensuite se lancer et accepter l’échec. Chapitre 12 – L’échec de l’école Montaigne Enseigner, ce n’est pas remplir un vase, c’est allumer un feu » L’auteur prĂ©sente dans ce chapitre sa pensĂ©e sur l’école française. L’école française n’enseigne pas le cĂŽtĂ© vertueux de l’échec et manque ainsi, selon l’auteur, son rĂŽle. L’élĂšve est maintenu dans le manque de crĂ©ativitĂ©, dans le sentiment de ne pas ĂȘtre assez » assez bien assez beau, assez intelligent, etc.. Les Ă©lĂšves, continue l’auteur dans sa critique, ne sont pas encouragĂ©s, ni fĂ©licitĂ©s dans leur Ă©chec, dans la maniĂšre de s’ĂȘtre trompĂ©s ». Est-ce que noter un peut mieux faire » sur un bulletin de note peut amener vĂ©ritablement un Ă©lĂšve Ă  avoir envie de se surpasser, de s’amĂ©liorer ? Montrer Ă  un Ă©lĂšve que son Ă©chec » est original et peut augurer de succĂšs futurs aurait un tout autre impact sur l’élĂšve et sur son dĂ©sir de recommencer et d’apprendre diffĂ©remment, de dĂ©couvrir des terrains de tentatives, des envies de tests et de dĂ©couvertes, qui eux, sont des tremplins vers la rĂ©ussite. La confiance s’installe et l’élĂšve apprend trĂšs vite et bien mieux. Savoir qu’on a des compĂ©tences change complĂštement la donne et motive les Ă©lĂšves. En France, on ne s’arrĂȘte pas sur l’échec, qui semble tabou et sans valeur au lieu de l’encourager et fĂ©liciter cet Ă©chec. En France encore, l’élĂšve reçoit sa note devant tous les autres, chose non possible aux Etats-Unis. La Finlande semble ĂȘtre le champion de la motivation. Les Finlandais ont jusqu’à l’ñge de 9 ans pour apprendre Ă  lire, les premiĂšres notes apparaissent Ă  11 ans. Les enseignants finlandais ont une grande libertĂ© de trouver leur propre mĂ©thode d’enseignement. En France encore, au cours des conseils de classe, les professeurs soulignent les faiblesses des Ă©lĂšves dans leur matiĂšre au lieu de souligner les excellents rĂ©sultats dans les autres. Encore une fois, on va souligner ce qui ne va pas au lieu de regarder et fĂ©liciter ce qui va. Dans le monde professionnel, il en est de mĂȘme. Nos supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques nous rappellent souvent ce qui ne va pas et ne regardent pas ce qui va, mĂȘme si ce qui va est souvent largement supĂ©rieur Ă  ce qui doit ĂȘtre amĂ©liorĂ©. Cette vision des choses nous fait nous questionner aussi sur que faut-il faire ou avoir pour rĂ©ussir son existence ? ». Faut-il ĂȘtre moyen partout ou assumer sa singularitĂ© ? » Nietzsche se pose la question suivante, non pas Que sais-je ? » mais Que vais-je faire de ce que je sais ? ». Que faire des connaissances que j’ai ? Les accumuler pour me rassurer ou bien de me lancer dans l’action ? Chapitre 13 – RĂ©ussir ses succĂšs Jusqu’ici, on a parlĂ© des Ă©checs et du fait de ne pas se laisser arrĂȘter par ses Ă©checs. Maintenant on parle des succĂšs. En effet, il peut y avoir un cĂŽtĂ© pernicieux dans le succĂšs, qui peut nous arrĂȘter, nous stopper, devenant ainsi victimes de notre succĂšs. Le succĂšs peut nous faire rester dans une voie qui est toujours la mĂȘme. On peut mĂȘme se dĂ©finir par notre succĂšs au lieu de continuer Ă  chercher, Ă  avancer, Ă  tĂątonner, Ă  continuer nos recherches. Autant il ne s’agit pas de s’identifier Ă  nos Ă©checs, autant il ne faut pas non plus s’identifier Ă  nos succĂšs ! On peut apprĂ©cier nos succĂšs mais sans sy arrĂȘter dĂ©finitivement. Steeve Job restez fou, restez affamĂ©, restez insatiable ». L’auteur souligne l’importance de rester ouvert et de continuer Ă  crĂ©er. Tout comme l’échec. Certains grands sportifs ou entraĂźneurs ne s’arrĂȘtent pas aux succĂšs et continuent ainsi de rechercher des stratĂ©gies pour continuer Ă  innover, Ă  inventer pour de nouveau ĂȘtre les meilleurs et ne pas copier ce qui a Ă©tĂ© dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait. L’auteur nous invite Ă  continuer Ă  tester, Ă  innover et Ă  ne pas s’endormir sur nos succĂšs. La crĂ©ation produit le plaisir et elle nous redĂ©finit. Pour rĂ©ussir ses succĂšs, il semble falloir les considĂ©rer comme nos Ă©checs. Les savourer certes, mais ne pas s’y attarder plus que ça et ne pas les considĂ©rer comme acquis, comme la recette Ă  appliquer sans relĂąche. Il faut au contraire, continuer de tester et d’inventer. Chapitre 14 – La joie du combattant Corneille A vaincre sans pĂ©ril, on triomphe sans gloire » Cette cĂ©lĂšbre formule de Corneille dans Le Cid nous rappelle que le bonheur ne peut ĂȘtre atteint sans Ă©chec. Il faut avoir goutĂ© de la lutte, du combat, de l’échec pour rĂ©ussir Ă  savourer la rĂ©ussite. AndrĂ© Agassi, dans son livre autobiographique Open, raconte sa pĂ©riode noire de descente aux enfers suivie par une renaissance dĂ©clenchĂ©e par sa confrontation avec l’accident grave de la fille de son meilleur ami. Face Ă  la douleur de celui-ci, Agassi Ă©prouve une soudaine rage et envie de vivre qui va le pousser Ă  revenir Ă  la vie. Il reconsidĂšre la vie sous un angle complĂštement diffĂ©rent et sait maintenant pourquoi il dĂ©cide de reprendre sa vie en main et le tennis il veut crĂ©er une fondation pour les enfants dĂ©favorisĂ©s et la financer. Ce retour en pole position » nĂ©cessite souffrance et courage. Mais il ne poursuit dorĂ©navant plus le rĂȘve de son pĂšre mais son propre dĂ©sir ». De retour au sommet de la gloire, Agassi remercie ses Ă©checs passĂ©s qui, sans les avoir vĂ©cus, ne lui auraient pas permis de goĂ»ter Ă  nouveau Ă  ce bonheur extrĂȘme. John Travolta, suite Ă  de nombreuses critiques importantes, revient Ă©galement au succĂšs avec le superbe film de Tarantino dans Pulp Fiction ». Ces scĂšnes aussi belles effectuĂ©es par Travolta sont uniquement dues aux Ă©checs et dĂ©convenues passĂ©es. La lutte et l’échec, l’adversitĂ©, permettent d’atteindre le bonheur et le plaisir des petites joies quotidiennes. La joie a besoin de l’adversitĂ© pour se vivre et se faire ressentir. La joie a besoin d’ĂȘtre menacĂ©e pour ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e. La prise de risque, qui est contraire Ă  la tiĂ©deur si souvent recherchĂ©e, permet ainsi de ressentir le bonheur. LĂ©onard de Vinci et son Ɠuvre magnifique
 cette fureur crĂ©atrice qui l’habite a Ă©tĂ© le fruit de doutes, de souhaits maintes fois ressentis de renoncement et reprise d’essais, puis d’hĂ©sitations
 pour donner place Ă  ces merveilles artistiques et technologiques reconnues dans le monde entier. Chapitre 15 – L’homme, cet animal qui rate Bergson L’homme est le seul animal dont l’action soit mal assurĂ©e, qui hĂ©site et tĂątonne, qui forme des projets avec l’espoir de rĂ©ussir et la crainte d’échouer » L’auteur se demande ici si certains Ă©checs peuvent ne rien nous apprendre ? Existe-t-il des Ă©checs dont on ne se relĂšve pas ? Le parallĂšle entre l’animal et l’homme est flagrant l’animal ne rate jamais alors que l’homme n’a pas l’instinct naturel suffisamment fort. Ce sont donc ses Ă©checs successifs qui vont lui apprendre. Nos programmations humaines ne sont pas les mĂȘmes que celles des animaux. Le jeune enfant aura besoin de 2000 chutes pour apprendre Ă  marcher. Alors que le jeune poulain peut marcher quelques heures aprĂšs sa naissance. Selon certaines Ă©tudes scientifiques, le fƓtus humain naĂźtrait trop tĂŽt. Pour progresser, le jeune humain a besoin d’échecs et de tentatives, de l’expĂ©rience de ses aĂŻeux. Mais les progressions atteintes seront immenses par rapport aux jeunes animaux. Savoir vivre, pour le jeune humain, c’est savoir faire quelque chose de ses ratĂ©s ». Le renard saura dĂ©tecter quelle baie est nocive pour lui aprĂšs quelques dĂ©boires. Mais les apprentissages des animaux sont minimes au regard de ce qu’ils savent d’instinct dĂ©tecter. Ils ne peuvent pas non plus transmettre leur expĂ©rience aux gĂ©nĂ©rations suivantes. Selon Freud, les liens humains sont créés pour faire face Ă  notre dĂ©tresse de naissance prĂ©coce. Contrairement aux liens familiaux animaux qui suivent une toute autre rĂšgle. C’est notre Ă©chec de la nature en notre espĂšce humaine qui nous fournit en mĂȘme temps toute notre grandeur. C’est notre Ă©tat d’animal ratĂ© » qui fait de nous des ĂȘtres capables de crĂ©ativitĂ©, de sublimation. Nous pouvons certes rater mais sommes capables de rebondir, analyser nos Ă©checs er pouvons progresser. C’est parce que nous savons faire une force de nos Ă©checs, que nous nous distinguons des bĂȘtes. Chapitre 16 – Notre capacitĂ© de rebond est-elle illimitĂ©e ? Quelles sont nos diffĂ©rentes capacitĂ©s de rebond ? 1Ăšre option choisir son camp entre psychologues et thĂ©rapies comportementales Deux Ă©coles s’opposent les thĂ©rapeutes comportementalistes et les psychologues freudiens ou lacaniens. Les premiers pensent vain le fait de s’allonger pendant des annĂ©es pour rĂ©soudre ses Ă©checs. Ils proposent d’autres outils. Changer ses reprĂ©sentations, apprendre Ă  voir le verre Ă  moitiĂ© plein et se reprogrammer vers le succĂšs. Les seconds reprochent aux premiers de ne pas considĂ©rer l’inconscient. Ou encore de dĂ©placer le symptĂŽme et de condamner le patient Ă  la rĂ©pĂ©tition. 2Ăšme option sĂ©parer les Ăąges de la vie en privilĂ©giant vers 20 ans une forme d’ivresse, puis laisser passer quelques annĂ©es pour passer sur le divan » pour commencer Ă  se poser des questions. 3Ăšme option, la plus sĂ©duisante selon l’auteur tenter de dĂ©passer les oppositions, se rĂ©inventer le plus possible, renaitre de ses Ă©checs, utiliser les bifurcations et les rebonds » pour se rapprocher le plus possible de qui on est. L’auteur dĂ©cortique la cĂ©lĂšbre phrase de Nietzsche deviens qui tu es ». Ne pas se laisser enfermer par nos Ă©checs mais en faire des opportunitĂ©s Rester fidĂšle Ă  ce qui nous rend singulier, notre cĂŽtĂ© unique. La seule chose qu’on pourrait avoir Ă  se reprocher c’est d’avoir cĂ©dĂ© sur son dĂ©sir, de ne pas l’avoir suivi. Certains perdent tellement de temps et d’énergie Ă  cacher ce qu’ils sont vĂ©ritablement qu’ils n’ont plus assez d’énergie Ă  devenir ce et ceux qu’ils doivent devenir. Notre capacitĂ© de rebond, mĂȘme sans ĂȘtre illimitĂ©e, reste Ă©norme. A nous de prendre acte de nos Ă©checs et d’apprendre Ă  les faire fructifier pour rĂ©ussir notre vie tout entiĂšre. Conclusion sur “Les vertus de l’échec” Les vertus de l’échec est un puissant essai sur l’utilitĂ© et la puissance de l’échec. Chaque chapitre aborde une vision positive de rater. Qu’il s’agisse d’un moyen de grandir, d’apprendre, de dĂ©velopper sa crĂ©ativitĂ©, bref de rĂ©ussir, mais diffĂ©remment. A la fin du livre, on n’ose mĂȘme plus parler d’échec ! Tout semble Ă  revoir. Les vertus de l’échec est un condensĂ© d’optimisme. Il devrait ĂȘtre Ă  conseiller Ă  tous, de l’étudiant Ă  l’entrepreneur, en passant par l’amoureux Ă©conduit. Points forts du livre Les vertus de l’échec Les vertus de l’échec est un livre haletant, qui se dĂ©vore parfois presque comme un roman ; Persuasion de l’auteur par ses exemples trouvĂ©s et illustrĂ©s de cĂ©lĂ©britĂ©s ; Chaque chapitre dĂ©taille un aspect de l’échec, qui peu Ă  peu nous fait reconsidĂ©rer ce thĂšme dans sa globalitĂ© ; Les citations sont excellentes et illustrent parfaitement le chapitre dĂ©veloppĂ©. Point faible du livre Les vertus de l’échec Certaines rĂ©fĂ©rences aux philosophes antiques peuvent parfois apparaĂźtre un peu lointaines, abstraites. La note de Eric Goyer du blog Vivre sans peur Avez-vous lu le livre “Les vertus de l’échec” de Charles PĂ©pin ? Combien le notez-vous ? 8 votes, moyenne 4,38 out of 5Loading...Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre “Les vertus de l’échec” Visitez Amazon et achetez le livre “Les vertus de l’échec” Poche Eric Goyer de Vivre Sans Peur Recherches utilisĂ©es pour trouver cet article les vertus de lĂ©chec, les vertus de lĂ©chec rĂ©sumĂ©, Charles PĂšpin a affirmĂ© que celui qui n\a point Ă©chouĂ© a ratĂ© sa vie ?, https//des-livres-pour-changer-de-vie com/les-vertus-de-lechec/, Le rĂŽle de lĂ©chec en philosophie ï»żChapitre 1 Primo Levi est arrĂȘtĂ© par la milice fasciste le 13 dĂ©cembre 1943. AprĂšs avoir Ă©tĂ© internĂ© dans un camp de dĂ©tention Ă  Fossoli, il est dĂ©portĂ© Ă  Auschwitz en fĂ©vrier 1944. Le voyage, particuliĂšrement redoutable, dure quinze jours. À l’arrivĂ©e, les femmes, les enfants, les personnes ĂągĂ©es et malades sont envoyĂ©s dans les chambres Ă  gaz. Primo Levi, jeune et en bonne santĂ©, est envoyĂ© dans un camp de travail forcĂ©. Chapitre 2 Les prisonniers sont transportĂ©s par camion vers le camp de travail. Ils sont dĂ©shabillĂ©s et tondus, puis on leur tatoue un numĂ©ro d’identification sur l’avant-bras. Primo Levi passe ces quinze premiers jours dans le Lager camp dans des conditions inhumaines. Il dĂ©crit le fonctionnement du camp en dĂ©tail, notamment les diffĂ©rentes classes de prisonniers. Chapitre 3 Primo Levi est affectĂ© au Block 30, surpeuplĂ© et oĂč sĂ©vit la faim. L’hygiĂšne est particuliĂšrement problĂ©matique. Le pain sert de monnaie d’échange entre les prisonniers. Il y rencontre Steinlauf, un dĂ©tenu plus expĂ©rimentĂ© qui lui apprend comment survivre. Le respect de soi est une condition essentielle pour ne pas perdre son humanitĂ© et ne pas mourir. Chapitre 4 Primo Levi se blesse au pied et sombre dans la maladie. Un infirmier polonais estime qu’il ne peut survivre longtemps. Les autres malades lui parlent des chambres Ă  gaz. Il perd un premier camarade, emmenĂ© par deux SS et jamais revu. Chapitre 5 Primo Levi sort de l’infirmerie et est envoyĂ© au Block 45, oĂč il retrouve un ami, Alberto. Il raconte les rĂȘves et cauchemars des prisonniers rĂȘves de nourriture, dĂ©primants puisqu’on ne peut manger ce que l’on voit en rĂȘve ; rĂȘve de retour chez soi. Chapitre 6 Il travaille maintenant avec un français, Resnyk. Le travail consiste Ă  porter de lourdes charges, et les Ă©quipes sont constituĂ©es de façon Ă  rendre cette tĂąche encore plus Ă©prouvante. Chapitre 7 Il y a parfois des journĂ©es plus supportables. Primo Levi affecte un ton optimiste, mais c’est en rĂ©alitĂ© un chapitre profondĂ©ment ironique. Ce jour de dĂ©cembre est moins froid que les prĂ©cĂ©dents, le soleil brille et les prisonniers mangent un supplĂ©ment de soupe volĂ© par l’un de leurs camarades. Chapitre 8 Pour survivre, les prisonniers se livrent Ă  quelques trafics, notamment avec les civils qui travaillent Ă  la Buna. Tout se vole et tout s’échange dans le camp. Chapitre 9 Primo Levi rĂ©flĂ©chit Ă  ce que signifie l’humanitĂ© dans un camp de concentration. Il fait ici une distinction, souvent reprise, entre les Ă©lus » et les damnĂ©s », les rescapĂ©s et les naufragĂ©s, ceux qui survivent et ceux qui n’ont aucune chance de s’en sortir. Chapitre 10 Avec Alberto, Primo Levi passe un examen de chimie auprĂšs du docteur Pannwitz pour pouvoir travailler au laboratoire de chimie du camp. Il s’aperçoit que ses connaissances sont intactes, ce qui lui redonne confiance et espoir. Chapitre 11 Primo Levi rencontre un juif alsacien, Jean, qui est chargĂ© de distribuer la soupe. Celui-ci lui propose de l’accompagner et lui dit vouloir apprendre l’italien. Primo Levi lui donne une premiĂšre leçon d’italien et lui rĂ©cite un passage de la Divine ComĂ©die de Dante. Il est Ă©merveillĂ© de pouvoir Ă  nouveau rĂ©citer de la poĂ©sie. Chapitre 12 À l’étĂ© 1944, les prisonniers apprennent que le dĂ©barquement de Normandie a eu lieu, ainsi que des combats en Russie. Le camp subit des attaques aĂ©riennes. Primo Levi rencontre un maçon italien, Lorenzo, qui travaille Ă  la Buna et l’aide Ă  survivre pendant plusieurs mois en lui donnant du pain et de la soupe. Il est, pour Primo Levi, la preuve que la bontĂ© humaine existe encore. Chapitre 13 L’hiver va revenir et terrorise le narrateur car le froid est un danger mortel. Les SS entreprennent une nouvelle sĂ©lection et envoient les plus faibles Ă  la chambre Ă  gaz de Birkenau. Chapitre 14 Novembre 1944. Les dĂ©tenus travaillent dans la pluie et la boue. Primo Levi rencontre un dĂ©portĂ© hongrois, Kraus, qui ne s’adapte pas au camp. Les autres l’évitent et le craignent car ils ne comprennent pas l’ardeur qu’il met au travail. Pour le rĂ©conforter, Primo Levi invente une histoire c’est la fin de la guerre, ils se retrouvent en Italie et Primo Levi l’invite chez lui. Chapitre 15 Primo Levi et deux autres dĂ©tenus travaillent au laboratoire de chimie. En tant que travailleurs spĂ©cialisĂ©s, ils bĂ©nĂ©ficient de vĂȘtements chauds. Surtout, ils passent l’hiver dans la chaleur du laboratoire. Mais ils souffrent du mĂ©pris que leur tĂ©moignent les allemandes et les polonaises qui travaillent au laboratoire et ne les considĂšrent pas comme des ĂȘtres humains. Primo Levi fait un bilan son convoi comportait 96 juifs italiens, 67 sont morts avant le mois d’octobre et 8 ont Ă©tĂ© envoyĂ©s en chambre Ă  gaz. Il n’en reste que 21. Chapitre 16 C’est bientĂŽt NoĂ«l. Alberto et Primo Levi ont rĂ©ussi Ă  se procurer des gamelles, ce qui fait d’eux des privilĂ©giĂ©s. Mais la satisfaction est de courte de durĂ©e. En effet, un prisonnier, qui avait tentĂ© d’organiser un soulĂšvement, est exĂ©cutĂ© par pendaison devant tous les autres dĂ©tenus, contraints d’assister Ă  cet assassinat. Avant de mourir, il crie Je suis le dernier ». Il signifie ainsi qu’il est le dernier ĂȘtre humain d’entre eux, le dernier Ă  se battre contre l’inhumanitĂ©. Les autres regardent passivement son exĂ©cution et sont accablĂ©s par la honte. Chapitre 17 Primo Levi raconte ici les Ă©vĂ©nements survenus entre le 11 janvier 1945 et la libĂ©ration du camp le 27 janvier. Atteint par la scarlatine, il est envoyĂ© Ă  l’infirmerie pendant que les SS dĂ©crĂštent l’évacuation du camp avant l’arrivĂ©e de l’armĂ©e russe. Comme il n’est pas transportable, Primo Levi est laissĂ© Ă  l’infirmerie avec d’autres malades. Il rencontre Charles et Arthur, prisonniers politiques lorrains. Ils organisent ensemble leur survie. Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLorsqu'il commence la rĂ©daction de Si c'est un homme, Primo Levi 1919-1987 a vingt-six ans. Il vient de regagner l'Italie et de retrouver sa famille, aprĂšs un an d'internement Ă  Auschwitz. Convaincu de son devoir de rĂ©vĂ©ler au monde ce qu'il a vĂ©cu, il dresse, en l'espace d'une annĂ©e, un tĂ©moignage essentiel relatant le quotidien concentrationnaire, et son expĂ©rience de survivant. Le rĂ©cit, au ton clair et mesurĂ©, est rĂ©digĂ© de mĂ©moire Ă  partir des faits de brefs chapitres y organisent des tableaux synthĂ©tiques, ou retracent des Ă©pisodes emblĂ©matiques de sa vie de prisonnier. Si c'est un homme paraĂźt chez un petit Ă©diteur de Turin en 1947 ; il est accueilli dans l'indiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale. Limpide et dĂ©passionnĂ©, le premier livre de ce jeune chimiste turinois rĂ©vĂšle pourtant un Ă©crivain hors du commun, dont l'Ɠuvre sera marquĂ©e Ă  jamais par cette expĂ©rience au bord de l' 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 3 pagesÉcrit par DEA de littĂ©rature italienne contemporaine Ă  l'universitĂ© de Paris-III-Sorbonne nouvelleClassificationLittĂ©raturesƒuvres littĂ©rairesƒuvres littĂ©raires du xxe s. et du xxie s. en OccidentLittĂ©raturesƒuvres littĂ©rairesƒuvres littĂ©raires par genresMĂ©moires, journaux, autobiographiesAutres rĂ©fĂ©rences SI C'EST UN HOMME, Primo Levi » est Ă©galement traitĂ© dans LEVI PRIMO 1919-1987Écrit par Giovanni JOPPOLO ‱ 1 683 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre Le prisonnier 174517 » [
] Primo Levi fait partie de cette minoritĂ© de rescapĂ©s qui ont tentĂ© de trouver les mots pour dire ce que fut la condition humaine dans les camps de concentration. Son Ɠuvre majeure reste son premier Ă©crit autobiographique publiĂ© en 1947 sous le titre Se questo Ăš un uomo . Signalons qu'il existe deux traductions en langue française de ce rĂ©cit et que la premiĂšre, intitulĂ©e J'Ă©tais un homme 1961 [
] Lire la suiteLes derniers Ă©vĂ©nements2 novembre - 20 dĂ©cembre 2021 Chine. Disparition temporaire de la championne de tennis Peng Shuai. Le 19, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme estime qu’il est important [
] de savoir si [Peng Shuai] va bien » et rĂ©clame qu’ une enquĂȘte soit menĂ©e en toute transparence sur ses allĂ©gations d’agression sexuelle ». Cette dĂ©marche sera soutenue par plusieurs stars du tennis mondial et par diverses chancelleries. Le 21, un entretien en vidĂ©o de Peng Shuai avec le prĂ©sident du ComitĂ© international olympique CIO Thomas Bach est mis en scĂšne par les mĂ©dias officiels. [
] Lire la suite3-15 juillet 2020 France. DĂ©mission du gouvernement d'Édouard Philippe et nomination de Jean Castex. Le ministre de la Justice est quant Ă  lui critiquĂ© pour ses positions dĂ©favorables aux mouvements de dĂ©fense des victimes d’agressions sexuelles. Au cours du mois, GĂ©rald Darmanin est pris Ă  parti par des militantes fĂ©ministes lors de ses dĂ©placements. Le 14, lors de son entretien tĂ©lĂ©visĂ© Ă  l’occasion de la fĂȘte nationale, le prĂ©sident Emmanuel Macron dĂ©fend la nomination de GĂ©rald Darmanin, Ă©voquant une relation de confiance d’homme Ă  homme ». [
] Lire la suite3-4 janvier 2020 France. Attaque terroriste Ă  Villejuif. Le 3, un homme attaque Ă  l’arme blanche des passants dans le parc des Hautes-BruyĂšres, Ă  Villejuif Val-de-Marne, tuant une personne et en blessant deux autres. Il est abattu par les policiers. Le 4, le parquet national antiterroriste se saisit du dossier, estimant que, si l’auteur des faits prĂ©sente des troubles psychiatriques importants », l’enquĂȘte a permis d’établir sa radicalisation certaine », ainsi qu’une prĂ©paration organisĂ©e de son passage Ă  l’acte ». [
] Lire la suite14-29 juillet 2019 Guatemala. Signature d'un accord migratoire avec les États-Unis. Les jours suivants, le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump menace de taxer les importations guatĂ©maltĂšques, ainsi que les envois de fonds des Ă©migrĂ©s guatĂ©maltĂšques aux États-Unis si l’accord n’est pas conclu. Le 26, le ministre de l’IntĂ©rieur Enrique Degenhart signe l’accord Ă  la Maison-Blanche. Les organisations de dĂ©fense des droits humains jugent celui-ci peu compatible avec la pauvretĂ© et la violence qui rĂšgnent dans le pays. [
] Lire la suiteRecevez les offres exclusives Universalis Gromovar, dont c'est l'idĂ©e, Julien et moi avons dĂ©cidĂ© de vous faire un rĂ©sumĂ© de ce monument, au sens propre comme au figurĂ©, que sont Les MystĂšres de Paris. Vous trouverez, au fil des jours, le rĂ©sumĂ© d'un nouveau chapitre. Sauf en cas d'empĂȘchement, bien entendu. Tome I PremiĂšre partie Chapitre 1 Le tapis-franc Paris, dĂ©cembre 1838. Dans le quartier mal famĂ© du palais de justice sic, un repris de justice, le Chourineur le Poignardeur, s'en prend physiquement Ă  une femme dans la rue, la Goualeuse la Chanteuse. Un inconnu s'interpose et finit par prendre le dessus sur le bandit. Beau joueur, le Chourineur reconnait sa dĂ©faite et propose aux deux autres d'aller souper dans un tapis-franc, autrement dit, un estaminet de bas Ă©tage. Un charbonnier, qui suit discrĂštement le trio, murmure en anglais Ă  l'inconnu Monseigneur, prenez garde ! Chapitre 2 L'ogresse Le Chourineur, la Goualeuse et l'inconnu arrivent au Lapin-Blanc. Outre l'ogresse, c'est Ă  dire la patronne de la taverne, une grande et robuste femme d'une quarantaine d'annĂ©es qui rĂ©pond au nom de la mĂšre Ponisse, on dĂ©couvre dans l'Ă©tablissement quelques clients sortant de l'ordinaire. Deux hommes d'aspect sinistre et un adolescent sirotant de l'eau de vie. Les trois nouveaux arrivants s'installent Ă  une table et commencent Ă  se prĂ©senter. Le Chourineur dit s'appeler L'Albinos et ĂȘtre dĂ©bardeur de bois. L'inconnu, lui, prĂ©tend s'appeler Rodolphe et ĂȘtre peintre en Ă©ventails. Chapitre 3 Histoire de la Goualeuse C'est au tour de la Goualeuse de raconter sa vie. Elle a Ă  peine plus de 16 ans et a Ă©tĂ© surnommĂ©e Fleur de Marie, en rĂ©fĂ©rence Ă  sa virginitĂ©, rĂ©elle ou supposĂ©e. C'est une orpheline recueillie vers l'Ăąge de sept ans par une femme borgne qu'on appelle la Chouette. Mais cette derniĂšre ne l'a pas fait par bontĂ© d'Ăąme. Si Fleur de Marie ne lui rapporte pas assez d'argent Ă  la fin de la journĂ©e, elle est battue et se couche sans manger. L'horrible femme va mĂȘme jusqu'Ă  arracher une dent de la petite. Celle-ci, fuyant la mĂ©gĂšre est bientĂŽt accusĂ©e de vol et finit en prison oĂč elle passe huit ans. Lorsqu'elle en sort, elle a amassĂ© un petit pĂ©cule qui fond bien vite, par insouciance ou trop grande gĂ©nĂ©rositĂ©. Battre un enfant, bon
 mais le martyriser, c’est trop fort ! Le Chourineur Chapitre 4 Histoire du Chourineur C'est le Chourineur qui raconte Ă  son tour son histoire. Orphelin, comme Fleur-de-Marie, il n'a en revanche jamais Ă©tĂ© recueilli comme elle. Il a dĂ» apprendre trĂšs tĂŽt Ă  se dĂ©brouiller seul. Il travaille tout d'abord dans les abattoirs oĂč il Ă©gorge les chevaux. C'est de lĂ  que lui vient son goĂ»t pour le poignard. Il s'engage ensuite dans l'armĂ©e, mais victime d'un coup de sang, il tue un serpent Ă  coups de couteau et blesse deux autres soldats. Il n'Ă©chappe Ă  la guillotine que pour ses actes d'hĂ©roĂŻsme que son avocat utilise pour sauver sa tĂȘte. Il fait 15 ans de bagne oĂč il rencontre le MaĂźtre d'Ă©cole, un forçat dont on parle depuis le dĂ©but du roman et qui Ă©tait le seul, jusqu'alors, Ă  avoir dominĂ© le Chourineur au combat. MalgrĂ© tout, il met un point d'honneur Ă  n'avoir jamais volĂ© et il il a un emploi qui lui permet de vivre. Non, je n’ai pas volĂ© parce que
 parce que
 enfin parce que ce n’est pas dans mon idĂ©e de voler. Le Chourineur Chapitre 5 L'arrestation La police pĂ©nĂštre dans l'auberge et arrĂȘte les deux personnages dĂ©crits au chapitre deux. Puis arrive, enfin, le MaĂźtre d'Ă©cole accompagnĂ© d'une femme qui n'est autre que la Chouette, la tortionnaire de Fleur-de-Marie. Le MaĂźtre d'Ă©cole demande Ă  la jeune fille de le suivre. Elle refuse et Rodolphe doit s'interposer. La Chouette reconnaĂźt alors la jeune fille et lui affirme qu'elle connait ses parents et qu'ils seraient riches. Elle prend plaisir Ă  ne rien lui rĂ©vĂ©ler d'autre. Pendant ce temps, les deux adversaires sont prĂšs d'en venir aux chiffonier entre alors dans l'Ă©tablissement et murmure en anglais Ă  Rodolphe – Monsieur, Tom et Sarah
 ils sont au bout de la rue. Rodolphe s'enfuit aussitĂŽt non s'en avoir dĂ©cochĂ© deux coups de poing au MaĂźtre d'Ă©cole. Deux hommes parlant anglais entrent Ă  leur tour dans la taverne. ...vous savez que je ne casse guĂšre la tĂȘte qu’à ceux qui me le demandent.le Chourineur Chapitre 6 Thomas Seyton et la comtesse Sarah Les deux arrivants s'avĂšrent ĂȘtre en fait un homme et une femme dĂ©guisĂ©e en homme,Tom et Sarah. Ils cherchent Rodolphe. Ils prennent Ă  boire et questionnent l'ogresse. Elle leur apprend que Rodolphe vient de partir et qu'il a mangĂ© avec le Chourineur. Ils offrent Ă  boire au Chourineur et l'interrogent sur son commensal. L'ancien forçat les met sur la piste de Bras-Rouge, le contrebandier qui habite prĂšs de l'endroit oĂč Rodolphe et lui se sont battus. Il ne cache pas l'admiration qu'il a pour son adversaire, ce qui ne semble pas plaire Ă  la femme. Pendant ce temps, le MaĂźtre d'Ă©cole et la Chouette prĂ©parent un guet-apens contre Tom et Sarah pour les dĂ©trousser et comptent bien remettre la main sur Fleur-de-Marie qui avait profitĂ© de la confusion pour fuir loin de sa tortionnaire. Chapitre 7 La bourse ou la vie Lorsque Tom et Sarah sortent, ils sont suivis par le MaĂźtre d'Ă©cole et la Chouette, bien dĂ©cidĂ©s Ă  les dĂ©pouiller, avec violence si nĂ©cessaire. Parvenus Ă  un endroit propice, le bandit saute sur Tom et l'immobilise. Il rĂ©clame de l'argent. Prise d'une inspiration, Sarah propose un marchĂ© aux brigands une forte somme d'argent contre leur aide pour retrouver Rodolphe. Convaincus par l'appĂąt du gain, les deux voleurs acceptent. Le Chourineur, cachĂ© lĂ , Ă  l'abri de la pluie, a tout entendu. Il dĂ©cide de faire tout son possible pour prĂ©venir Rodolphe, mĂȘme s'il n'a aucune idĂ©e de la façon de le retrouver. En attendant, il suit Tom et Sarah et repĂšre le lieu oĂč ils rĂ©sident. Chapitre 8 Promenade En dĂ©pit du risque de rencontrer ceux qui le recherchent, Rodolphe vient chercher Fleur-de-Marie au Lapin Blanc pour l'emmener Ă  la campagne. Il en profite pour racheter la dette de la jeune fille auprĂšs de l'ogresse qui ne lui fait grĂące d'aucun sou. La Goualeuse se rĂ©jouit Ă  l'avance de revoir les champs et le soleil dont elle est privĂ©e Ă  longueur de temps. Elle et Rodolphe prennent un fiacre pour Saint Denis. Fleur-de-Marie raconte Ă  son compagnon combien la solitude et le manque d'air pur lui pĂšsent. Elle lui avoue, presque gĂȘnĂ©e, son amour pour les fleurs dans lesquelles elle voit la compagnie Ă  laquelle elle aspire tant. Ils arrivent enfin Ă  la campagne et la jeune fille peut s'en donner Ă  coeur joie, oubliant un instant sa triste condition. Se laisser rançonner par toi, c’est voler les pauvres qui ont droit Ă  des aumĂŽnes. Rodolphe Ă  l'ogresse. Chapitre 9 La surprise Alors que Fleur-de-Marie et Rodolphe conversent, Le Chourineur apparaĂźt soudain de derriĂšre un tronc d'arbre. Il rapporte Ă  son nouveau maĂźtre toutes les conversations qu'il a pu surprendre depuis la veille. Rodolphe dĂ©voile Ă  son tour au Chourineur les raisons pour lesquelles Tom et Sarah sont Ă  sa poursuite. Il explique qu'il est lĂ , au lieu du rendez-vous de La Chouette et de Tom, pour surprendre leur conversation au profit de Rodolphe et pour, ensuite, tomber sur la borgnesse et lui faire avouer le nom des parents de la petite. Mais Rodolphe a un plan bien plus sophistiquĂ© qu'il expose Ă  son nouveau compagnon. L'essentiel en Ă©tant un piĂšge dans lequel il compte attirer le MaĂźtre d'Ă©cole et sa comparse. Nous passerons pudiquement sur le hasard improbable qui fait que Rodolphe et sa compagne se retrouve prĂ©cisĂ©ment au lieu du rendez-vous ou Le Chourineur est cachĂ©. RĂ©sumĂ© gĂ©nĂ©ral La boite Ă  merveilles est un roman d’Ahmed Sefrioui. PrĂ©sentĂ© sous forme d’une suite de scĂšnes et de tableaux, ce roman raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de FĂšs. C’est bel et bien un album dont le lecteur tournera les pages, un album qui nous fera parcourir trois saisons, nous mĂšnera d’une dĂ©couverte Ă  une autre et nous permettra d’avoir une idĂ©e claire sur la sociĂ©tĂ© marocaine du dĂ©but du 20 Ăšme siĂšcle mode de vie, traditions, rituel et vision du monde. Dans son roman, Ahmed Sefrioui nous plonge profondĂ©ment dans l’univers d’un petit enfant liĂ© Ă  une boite secrĂšte capable de le transporter au-delĂ  de la rĂ©alitĂ©. Cette boite, contenant de menus objets ordinaires, symbolise tous les rĂȘves d’une enfance que le narrateur s’efforce de reconstituer. Ces objets sont aux yeux de l’enfant le bijou fabuleux » et pour la mĂšre l’adulte un bout de verre qui peux vader du monde d’hostilitĂ©, de contrainte et de malheur ; le mondecauser une blessure ». C’est une boite qui permet Ă  cet enfant de s’é rĂ©el, celui des adultes. L’histoire de la boite Ă  merveilles a pour cadre gĂ©ographique une maison Dar Chouafa » qui se trouve au cƓur de la ville musulmane. Outre le narrateur et ses parents, y habitent plusieurs locataires une voyante Lalla Kenza au rez-de-chaussĂ©e, Driss El-Ouad, sa femme Rahma et leur fille Zineb au premier Ă©tage, Fatma Bziouya et son mari Allal le jardinier au deuxiĂšme Ă©tage. RĂ©sumĂ© facile Chapitre 1 1. Le problĂšme du narrateur- adulte 2. La voyante et ses rites mensuels 3. Les habitants de Dar Chouafa 4. L’univers du narrateur- enfant un univers nourri par les histoires de Abdellah l’épicier et les discours de son pĂšre 5. Le bain maure 6. La boite Ă  merveilles et son rĂŽle dans la vie du narrateur 7. Le lendemain du bain, la mĂšre racontait la sĂ©ance Ă  toutes les voisines 8. La dispute spectaculaire entre Lalla Zoubida et Rahma Chapitre 2 1. Le mardi Ă©tait le jour nĂ©faste pour les Ă©lĂšves du Msid 2. Lalla Aicha a rendu visite Ă  la famille du narrateur et a conseillĂ© Ă  Lalla Zoubida d’aller visiter Sidi Ali Boughaleb 3. La visite de Sidi Ali Boughaleb description dĂ©taillĂ©e Ă  la fin de la visite, Sidi Mohamed est griffĂ© par un chat 4. Deux jours et demi de repos 5. Les salutations matinales et monotones Ă©changĂ©es entre les femmes de Dar Chouafa 6. Les origines des parents du narrateur 7. Le souvenir de Driss le teigneux 8. Le cadeau offert par Rahma Chapitre 3 1. Le vendredi au Msid aprĂšs les deux jours et demi de repos 2. La lampe Ă  pĂ©trole achetĂ©e par Fatma Bziouya 3. Maalem Abdeslam a achetĂ© une lampe identique Ă  celle de Fatma Bziouya 4. Rahma a perdu sa fille Zineb aprĂšs ĂȘtre sorties pour aller assister dans un baptĂȘme 5. Lalla Zoubida a racontĂ© Ă  son mari les malheurs de Rahma et comment elles ont pu trouver Zineb 6. Le repas prĂ©parĂ© pour les mendiants aveugles Chapitre 4 1. La mĂšre et Sidi Mohamed ont rendu visite Ă  Lalla Aicha 2. La mĂ©disance et le bavardage des deux femmes Lalla Zoubida et Lalla Aicha 3. Sidi Mohamed a jouĂ© avec les enfants des voisins ils ont jouĂ© Ă  la mariĂ©e 4. La mĂšre, cette fois-ci, parle de ses voisines avec Ă©loge 5. Moulay Larbi est arrivĂ© inopinĂ©ment 6. Lalla Aicha commence Ă  pleurer aprĂšs avoir parlĂ© avec son mari dans le chuchotement des deux femmes, le narrateur a entendu le mot Pacha » 7. Lalla Zoubida raconte Ă  son mari les malheurs de Moulay Larbi qui est escroquĂ© par son associĂ© Abdelkader 8. Le chat maladif de Zineb, l’univers de Sidi Mohamed et le rĂŽle de la boite Ă  merveilles dans sa vie 9. Le souvenir de Abdellah l’épicier Chapitre 5 1. Le Fquih est trĂšs heureux les Ă©lĂšves du Msid ont 15 jours pour se prĂ©parer Ă  la fĂȘte de Achoura 2. L’absence de la mĂšre qui est sortie avec Lalla Aicha la peur et la solitude du narrateur 3. Lalla Zoubida raconte Ă  ses voisines les soucis de Lalla Aicha qui a tout vendu pour aider son mari 4. La mort de Sidi Mohamed Ben Tahar 5. La tristesse de Sidi Mohamed et le rĂ©cit de son pĂšre 6. La chaĂźnette offerte par la mĂšre 7. Sidi Mohamed s’est disputĂ© avec Zineb car son chat lui a volĂ© sa chaĂźnette Chapitre 6 1. Le premier jour des prĂ©paratifs Ă  Achoura 2. Le lendemain, le narrateur a Ă©tĂ© nommĂ© chef des frotteurs » 3. Le narrateur accompagne sa mĂšre Ă  la Kissaria pour acheter les vĂȘtements de la fĂȘte 4. Sidi Mohamed s’est disputĂ© avec Zineb, car cette derniĂšre lui a fait une grimace 5. L’histoire amusante racontĂ©e par Rahma l’oncle Othman et sa femme Lalla KHadija Chapitre 7 1. Les femmes se sont achetĂ©es des tambourins et Sidi Mohamed a eu une trompette 2. L’un des bambins du Msid, Hammoussa, vient chercher Sidi Mohamed et lui annonce que l’équipement des lustres pour la nuit de Achoura rĂ©clame le concours de toutes les mains description de la tache 3. AprĂšs ĂȘtre revenu Ă  la maison, le narrateur a trouvĂ© sa mĂšre trĂšs ennuyĂ©e car il n’y avait pas de pĂ©trole dans la lampe ; mais Driss El-Ouad a acceptĂ© de faire sa commission 4. Lalla Kenza a offert une poignĂ©e de grain de sĂ©same Ă  Sidi Mohamed 5. Le pĂšre emmĂšne Sidi Mohamed se promener dans les souks pour acheter ses jouets avant de passer chez le coiffeur Si Abderrahman 6. La sĂ©ance du coiffeur la saignĂ©e, l’oncle Hammad, Sidi Ahmed, l’homme aux ventouses, le tour de narrateur 7. Le retour Ă  la maison ; Sidi Mohamed a jouĂ© jusqu’au coucher de soleil 8. Le narrateur s’est rĂ©veillĂ© trĂšs tĂŽt Ă  trois heures du matin pour aller fĂȘter la Achoura au Msid 9. Le retour Ă  la maison, Lalla Aicha vient rendre visite Ă  la famille du narrateur Chapitre 8 1. La chaleur et les mouches qui envahissent la maison 2. La salle du Msid est abandonnĂ©e et l’école est installĂ©e dans un petit sanctuaire 3. La mĂ©moire du narrateur fait des miracles il apprend le coran rapidement et sans difficultĂ© 4. Le pĂšre s’adresse Ă  Lalla Zoubida qu’il a l’intention de les emmener au souk des bijoux – le narrateur rĂ©flĂ©chit Ă  la conversation qui s’est dĂ©roulĂ©e Ă  propos des bijoux 5. Le souk des bijoux et la dispute de Maalem Abdeslam avec un courtier un dellal 6. La mĂšre a refusĂ© les bracelets achetĂ©s par son mari et les a considĂ©rĂ©s comme des porte-malheur 7. Une nuit pleine de cauchemars 8. Les nouveaux malheurs de Lalla Aicha Moulay Larbi l’a abandonnĂ©e et s’est mariĂ© de la fille du coiffeur Si Abderrahman – Sidi Mohamed est tombĂ© gravement malade Chapitre 9 1. La maladie du narrateur 2. L’évĂšnement perturbateur la ruine du pĂšre 3. Le voyage du pĂšre Ă  la compagne et la solitude de la mĂšre et son fils 4. Le potage apportĂ© par Bziouya – le rĂ©tablissement de Sidi Mohamed – l’absence de la mĂšre qui est partie chez Lalla Aicha et la solitude du narrateur 5. Lalla Zoubida a emmenĂ© Sidi Mohamed Ă  Sidi Ahmed Tijani – la mĂšre s’est disputĂ©e avec un marchand de lĂ©gumes – Lalla Zoubida et son fils ont rendu visite chez Lalla Aicha qui leur a proposĂ© d’aller visiter Sidi El-Arrafi Chapitre 10 1. La visite de Sidi El-Arrafi 2. La mĂšre visite, chaque semaine, un sanctuaire 3. Le messager de bon augure 4. Lalla Aicha a rendu visite Ă  la famille du narrateur et demanda Ă  Lalla Zoubida de venir la voir le lendemain ; elle lui rĂ©serve une surprise !!! Chapitre 11 1. La surprise Lalla Salama la marieuse vient demander pardon Ă  Lalla Aicha et raconte tous les soucis de Moulay Larbi avec sa seconde Ă©pouse 2. Zhor, l’une des voisines de Lalla Aicha, vient participer au bavardage Chapitre 12 1. Le retour du pĂšre annoncĂ© par Zineb 2. Les provisions achetĂ©es par le pĂšre 3. Driss El-Ouad annonce Ă  Maalem Abdeslam le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur . keywords resume de la boite a a merveille ,resumĂ© de la boite a merveille chapitre par chapitre ,resumĂ© de la boite a merveille chapitre par chapitre en francais ,resumĂ© de la boite a merveille chapitre par chapitre pdf,rĂ©sumĂ© de la boite a merveille ,rĂ©sumĂ© de la boite a merveille tout les chapitres ,rĂ©sumĂ© de la boite a merveilles chapitre par chapitre en bref ,rĂ©sumĂ© de la boite Ă  merveille chapitre par chapitre,rĂ©sumĂ© la boite a merveille achamel .

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